Les Polars de Vance (2)

Tous les romans policiers de John Holbrook Vance

John Holbrook Vance a toujours aimé le genre du roman policier, ce qui n’est pas étonnant pour le musicien grand amateur de jazz qu’il était, les deux arts s’accordent parfaitement.
Jack Vance c’est toujours intéressé à la littérature « policière », contrairement à la SF ou la Fantasy qu’il n’a lu que dans jeunesse et plus jamais ensuite. A la fin des années 90 alors qu’il était pratiquement aveugle, il continuait à les apprécier en écoutant les histoires policières enregistrées sur cassette. Ses auteurs ou autrices préférés étaient M.C. Beaton, Anne Perry et John Macdonald, sans compter l’incontournable Agatha Christie.
Parmi son abondante production il n’a cependant produit « que » quatorze romans et à la fin des années 80 il a déclaré qu’il s’arrêtait d’écrire du polar car cela ne rapportait pas assez pour le travail que cela donnait. Son jugement sur ses romans policiers était pour le moins mitigé :

« J’étais en Italie à l’époque et je l’ai écrit dans un endroit appelé Positano. C’est un endroit charmant sur la côte italienne, à 18 km au sud de Sorrente. D’ailleurs j’ai écrit un roman policier intitulé Strange People, Queer Notions qui parle de cet endroit. Je ne suis pas trop fier en général de mes romans policiers. J’aime assez The Fox Valley Murders et The Desert Valley Murder. Bad Ronald était  bon. Le reste est correct. »

LISTE DES POLARS DE VANCE :

  1. 1957, Le Masque de Chair / Take My Face sous le nom de Peter Held
  2. 1957, L’Île aux Oiseaux /  Isle of Peril sous le nom de Alan Wade
  3. 1960, L’Homme en Cage/The Man In The Cage /  sous le nom de John Holbrook Vance ( son vrai nom) 
  4. 1964 The Four Johns – Ellery Queen / autre titre : Four Men Called John / Strange She Hasn’t Written
  5. 1965 Une pièce pour mourir / A Room to Die in – Ellery Queen / Titre d’origine : Death of a chessman player
  6. 1966 The Madman Theory – Ellery Queen
  7. 1966 Un Plat qui se Mange Froid  (The Fox Valley Murders)
  8. 1967 Charmants Voisins  (The Pleasant Grove Murders)
  9. 1969 Les Îles de la mort de Jack Vance / The Deadly Isles
  10. 1973 Vilain Ronald   Bad Ronald
  11. 1979 Lily Street / The House on Lily Street
  12. 1979 Méchante Fille / The View from Chickweed’s Window
  13. 1985 Sombre Océan / The Dark Ocean
  14. 1985 Drôles de gens / Strange People, Queer Notions

Pour ses premiers romans policiers Jack Vance  a préféré utiliser des pseudonymes :

1957, Le Masque de Chair  / Take My Face sous le nom de Peter Held
Rebaptisé the Flesh Mask par Vance en 2002 pour la publication de l’intégrale VIE
Traduit en Français :
HISTOIRE :
Lors d’une fête au lycée quatre des plus jolies filles de l’école se moquent de Robert Struve un jeune athlète vedette du lycée au visage gravement défiguré dans un accident de scooter, celui-ci, ivre et frustré s’en prend à l’une d’elles. Envoyé dans une maison de réeducation pour agression, il subit une opération complète de reconstruction faciale aux frais de l’État. Des années plus tard, les filles sont à l’université quand l’une d’elles est assassinée, son visage mutilé et les autres reçoivent des menaces. Personne ne sait où se trouve le jeune homme et on apprend qu’il n’existe aucune photo de lui avec son nouveau visage. Premier polar de Jack Vance déployant déjà ses thèmes privilegiés : le héros surmontant l’adversité et la vengeance.
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1957, L’Île aux Oiseaux / Isle of Peril sous le nom de Alan Wade / Autre titre: Bird Isle

HISTOIRE :
Située dans la baie de San Francisco au large de Monterey, l’Île aux Oiseaux est un endroit idyllique avec ses plages, ses criques, ses collines rocheuses et son vieil hôtel pittoresque. Justement, cet hôtel est un peu trop vieux, et son propriétaire, Mr Coves, doit se résoudre à vendre des parcelles de son île afin de financer sa rénovation et son agrandissement. Mais on ne choisit pas toujours ses acheteurs, et c’est une faune bien étrange qui débarque sur l’île : un vieux trappeur de l’Alaska chasseur de baleines, un photographe amateur de nus artistiques, un repris de justice à la mine patibulaire, un jeune poète spécialisé dans les cartes de vœux, sans oublier un explorateur accompagné de son babouin familier et un chat qui adore le fromage… C’en est bien fini de la tranquillité sur l’Île aux Oiseaux !Jack Vance nous livre ici une comédie sur fond d’intrigue policière, fortement teintée d’humour à la P.G. Wodehouse, à qui il vouait une admiration sans bornes... (source Spatterlight)
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1960, L’Homme en Cage/The Man In The Cage sous le nom de John Holbrook Vance (son vrai nom) 

Pour ce roman il a reçu en 1961 le prix Edgar Alan Poe du meilleur premier roman d’un auteur américain (en fait c’était son troisième, mais les deux premiers n’étaient pas signés Vance !)
HISTOIRE :
Noel Hutson, un jeune Américain épris d’aventures, a accepté de transporter une cargaison d’armes destinées aux combattants du FLN. Il part avec son camion dans le désert marocain, jusqu’à la frontière algérienne… et plus personne n’entend parler de lui. Son frère Darrell débarque des États-Unis à Tanger, afin de retrouver sa trace. Malheureusement, il n’est pas le seul à s’intéresser à Noel et à sa précieuse cargaison, et il va se trouver entraîné dans un faisceau d’intrigues impliquant des terroristes et des trafiquants de drogue… sans compter une idylle avec une jeune femme déterminée qui pourrait bien représenter le plus grave danger pour sa vie…  (source Spatterlight)
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Ce prix a certainement attiré l’attention d’Ellery Queen, auteur très apprécié dans les années 50, en fait une association de deux auteurs Frederic Dannay et Manfred Lee qui ont créé la collection portant le nom de leur enquêteur principal. Ils ont souvent sollicité d’autres auteurs, jeunes ou confirmés, pour écrire des mystères sous leur nom (house name) comme Theodore Sturgeon, Avram Davidson ou Jack Vance. 

« …Ellery Queen m’a donné 3000 dollars par livre. C’était de l’argent à l’époque ! Dans le contrat j’étais tenu de ne jamais révéler que c’était moi qui les avais écrits. Théoriquement donc je n’ai jamais pris le nom. De toute manière il prenait ma bonne prose et la fardait à mort pour en faire sa petite soupe à lui. »
[Interview  P. RHOADS et D. DHONDT, réalisée pour Slash mag, le 14 septembre 1998]


Jack Vance a écrit trois histoires pour EQ* :

1964 The Four Johns – Ellery Queen
autre titre : Four Men Called John / Strange She Hasn’tWritten
HISTOIRE :
Mervyn Gray a failli être empoisonné Il y a deux jours. Hier, une balle l’a manqué de quelques centimètres. A moins qu’il ne puisse deviner qui essaie de l’éliminer et pourquoi, Gray sera mort demain. Il a entendu dire que son agresseur s’appelle John, mais il y a trop de Johns parmi lesquels choisir.  L’un d’eux est un bibliothécaire donjuan, un autre est un comptable lubrique. L’un est un photographe de mode louche, et le dernier est un poète de campus paumé. Tous les quatre sont amoureux de Mary Hazelwood, qui a disparu depuis une semaine et demie. Tout ce que Gray sait, c’est que n’importe lequel des Johns pourrait être responsable, et qu’il est la prochaine cible sur la liste des meurtriers.
Non traduit en France
1965 Une pièce pour mourir / A Room to Die in – Ellery Queen
Titre d’origine : Death of a chessman player
HISTOIRE :
Roland Nelson a été retrouvé mort, seul dans son bureau, un pistolet à la main, et la porte verrouillée de l’intérieur.La police pense que ce devrait être un suicide. Bien qu’il n’y ait pas eu de lettre de suicide, il y avait une lettre prouvant de façon concluante qu’il, avait fait l’objet d’un chantage au cours des derniers mois. Mais pour sa fille, Ann, qui ne l’avait rencontré qu’épisodiquement depuis qu’il avait quitté sa mère quand Ann était bébé, il y avait des questions sans réponse. Elle était convaincue que son père n’aurait jamais pu se suicider. Avant qu’elle ne trouve les réponses, deux personnes ont été brutalement garrottées avec un fil de fer, dont l’une dans son propre appartement. Elle doit absolument trouver toutes les réponses avant que le tueur ne la fasse taire.
Dernière édition connue : Folio 2015 isbn 978-2-07-048103 (épuisé)

1966 The Madman Theory – Ellery Queen
HISTOIRE :
Un groupe de randonneurs se balade dans King’s Canyon. Ils sont tous collègues de travail dans un laboratoire de chimie de Fresno. Le silence paisible de la nature est brisé par le souffle d’un fusil de chasse. Lorsque les échos s’estompent, Earl Genneman, riche président de Genneman Labs git mort dans le canyon. Comme il n’y a pas de route dans le parc, l’inspecteur Omar Collins arrive en hélicoptère. Il est impossible de suivre un tueur dans un parc national de 7 000 kilomètres carrés, mais le tueur est peut-être plus près que Collins ne le pense.Le mobile est inconnu, les témoins Myron Retwig, Red Kershaw, Bob Vega et Buck James, tous amis ou employés du défunt et suspects. Le meurtrier pourrait être un fou ou un génie.
Non traduit en France
NB : il existe  une édition regroupant les 3 EQ avec texte remanié par Vance et  l’équipe éditoriale de VIE en 2002 : le volume 14bis de Vance Integral Edition (épuisé et introuvable)


Après l’épisode EQ, Vance a entamé une série de mystères mettant en scène  le sherif Joe Bain du comté imaginaire de San Rodrigo. Vance a passé une partie de son enfance dans l’estuaire de Sacramento River en Californie centrale, un lieu qu’il connait bien et dont il s’est inspiré pour créer les paysages et l’environnement du comté de San Rodrigo.

 » le comté de San Rodrigo est un mélange des lieux où j’ai grandi : du comté de San Joaquin et quelques comtés plus petits , plus au sud. C’est un comté composé, mais en général , il a juste l’ambiance des comtés, celle d’il y a trente ou quarante ans – bien sûr, pas la façon dont c’est aujourd’hui. » [Jack Vance 2003 Discussion avec les Bénévoles de VIE]

1966 Un Plat qui se Mange Froid  (The Fox Valley Murders)
HISTOIRE :
Le grand et maladroit Ausley Wyett  se retrouve en prison à Saint Quentin, accusé du meurtre de la petite Tissie McAllister. Seize ans plus tard lorsqu’il retourne à Fox valley après sa libération pour bonne conduite, il écrit une lettre à chacun des cinq personnes qui ont contribué à son emprisonnement. Peu après des accidents surviennent et le sherif Joe Bain s’interroge, le lien semble évident mais les accidents tout autant. Est-ce un cas de crime parfait ?  Il va devoir parcourir tout le comté et parler à beaucoup de monde….
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1967 Charmants Voisins  (The Pleasant Grove Murders)
– L’édition Française a été augmentée d’une ébauche de roman : Triple meurtre à Riverview (The Genesee Slough murders) qui n’a jamais été terminée car Vance n’a pas réussi à le vendre, dans un lettre il suggère que ce n’était pas une grande perte. ( mais il se déprécie un peux trop à ce sujet)

HISTOIRE :
Dans le quartier Chic de Pleasant Grove le jeune facteur Ken Mooney, est retrouvé mort le crâne fracassé à coups de marteau, le sherif Joe Bain enquète, il cherche des indices en se promenant dans chacune des maisons cossues de Madrone way, interrogeant des résidents évasifs et inquiets.
disponible chez Spattelight :
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1969 Les Îles de la mort de Jack Vance / The Deadly Isles
HISTOIRE :
Alors qu’il effectue des recherches océanographiques à Tahiti, Luke Royce survit à une tentative de meurtre. Il découvre l’identité de son agresseur, mais pas son mobile. Y aurait-il un rapport avec la fabuleuse fortune de son cousin Brady ? Pour en avoir le cœur net, il décide de suivre son assassin en puissance à travers les îles de la Polynésie, sur une vieille goélette à destination des îles Marquises. Au milieu de paysages enchanteurs et d’une végétation luxuriante, au son des guitares et des chants, c’est en fait l’ombre de la mort qui rôde…
Spatterlight https://www.amazon.fr/gp/product/1619471566/


1973 Vilain Ronald   Bad Ronald
Autre titre Français : Méchant Garçon- Prix Mystère de la critique 1980 & film TV
HISTOIRE :
Les jeunes filles du quartier ne prêtent aucune attention à Ronald Wilby du moins pas autant qu’il le voudrait. Un « accident » se produit : la petite Carol est morte, il l’enterre et part se réfugier chez sa mère, 572 Orchard street ; pour le protéger Mrs Wilby l’enferme dans une ancienne salle de bains sous l’escalier, laissant une trappe de sortie dans la buanderie. Ronald va desormais vivre dans ce réduit, nourri par sa mère, pendant quelques années jusqu’à ce qu’elle disparaisse. La maison est vendue, de nouveaux occupants arrivent : Mr et Mrs Wood et leur trois charmantes filles…
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1979 Lily Street / The House on Lily Street
HISTOIRE :
Paul Gunther est un jeune homme branché. Grand amateur de jazz, de jolies filles, de belles voitures et de bon whisky, il fréquente assidûment les soirées où se retrouvent beatniks, musiciens, artistes et étudiants de Berkeley. Le jour, il est assistant social dans West Oakland, un quartier à majorité noire dont une bonne partie des habitants vivent des allocations — certains en fraudant. Or, un certain Mr Big fait justement chanter ces fraudeurs en menaçant de les dénoncer. Paul est chargé par son patron de tenter d’en savoir plus sur cette situation. Quelques jours plus tard, on le retrouve égorgé dans une maison délabrée de Lily Street. Le lieutenant Shaw de la police d’Oakland est chargé de l’enquête. Qui est le mystérieux Mr Big ? Qui était vraiment Paul ? Que faisait-il dans cette maison de Lily Street ? Shaw va avoir bien du mal à découvrir la vérité, car Noirs ou Blancs, tout le monde ment
Disponible ici : https://www.amazon.fr/Lily-Street-Jack-Vance/dp/1619472171/

« – Chuck : Un autre endroit où le personnage décide qu’il est le seul être dans l’univers, c’est Paul Gunther de « Lily street » .
– Jack : Oh oui! C’était quand le monde était encore jeune que j’ai écrit cela. À l’époque où les beatniks étaient des vrais Beatniks! C’était avant que les hippies- beatniks soient au pouvoir. Vous souvenez-vous ? « 
[Jack Vance 2003 discussion avec le bénévoles de VIE]


1979 Méchante Fille / The View from Chickweed’s Window
titre alternatif : Professeur Poltron
HISTOIRE :
Fille d’un couple de missionnaires au Japon, Luellen, âgée de huit ans, se retrouve orpheline à la fin de la guerre. Elle est recueillie à San Francisco par son odieuse tante Flora et son « gentil » oncle Maurice – qui se montre quand même un petit peu trop affectueux… Quant à ses deux cousins, il est difficile d’imaginer plus bêtes et méchants. La petite Lulu en viendrait presque à regretter le camp de concentration japonais où elle a séjourné… De tragiques circonstances lui valent d’être injustement accusée de meurtre et enfermée dans un centre de rééducation jusqu’à sa majorité. Quand elle en sort, elle est bien décidée à se venger de ceux qui lui ont gâché sa jeunesse, et déploie pour cela des trésors d’inventivité. Oui, vraiment, une bien méchante fille… (source spatterlight)
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1985 Sombre Océan / The Dark Ocean
HISTOIRE :
Ses études terminées – ou plutôt écourtées –, Betty Haverhill embarque à San Francisco sur un cargo à destination de l’Italie, avec escale à Los Angeles, El Salvador et Panama. Son amoureux éconduit, Ted, se joint à la croisière dans l’espoir de regagner ses faveurs, et aussi de la protéger des sinistres visées d’un autre passager, Mik Finsch. Et voilà que Ted disparaît en mer, laissant derrière lui un mot d’adieu tapé à la machine… Cela ressemble fort à un meurtre, et la jeune Betty va devoir élucider le mystère, car elle est la principale suspecte. (source spatterlight)
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1985 Drôles de gens / Strange People, Queer Notions
HISTOIRE :
Quand on lui propose de passer quelques semaines à Positano, logé, nourri, blanchi et payé 10000 lires par jour, rien que pour faire des croquis au fusain de ce pittoresque village italien, Chuck Musgrave n’hésite pas un instant : ce sera toujours mieux que d’essayer de vendre ses dessins aux touristes de Rome ! Mais quelques heures à peine après son arrivée, il se rend compte que l’affaire n’est pas aussi idyllique qu’il le croyait : Positano est peuplé de drôles de gens, avec de drôles de secrets… dont certains sont mortels. (source Spatterlight)

Disponible ici : https://www.amazon.fr/Dr%C3%B4les-gens-Jack-Vance/dp/1619471574/

Sources :
http://www.jackvance.org/
http://www.vanderveeke.net/foreverness/
https://jackvance.com/
http://www.isfdb.org/cgi-bin/ea.cgi?136
http://vance.jack.free.fr/jackvance.html
http://portvance.free.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ellery_Queen
« Cosmopolis » (VIE magazine)
« Jack Vance : interviews et Textes par JL Esteban 2020 »

Une réflexion au sujet de « Les Polars de Vance (2) »

  1. C’est vrai! Même le style Vancien distancié à du mal à trouver sa place dans des situations ordinaires ou réalistes, les personnages également n’ont pas la même envergure que dans la SF ou Fantasy où il n’y a aucun frein à la fantaisie . Vance a excellé dans ce genre grâce à son imagination: des mondes incroyables, des situations extrêmes opposées à certaines considérations « bassement matérielles » (argent, nourriture etc..) qui paraissent incongrues dans ces contextes; malheureusement l’inverse n’est pas présent dans ses polars.
    On dit souvent que sa SF est intemporelle, alors qu’effectivement ces polars sont datés, difficile de faire autrement, mais Vance en était très conscient et le faisait a dessein, c’est pour cela que ces romans du Sherif Joe Bain on eut plus de succès que les autres car ils parlent d’une Californie qui n’existe plus, dont beaucoup semblent avoir la nostalgie.

  2. Ses polars sont quand même datés (il n’y a qu’à lire le résumé) dans leur construction et dans les personnages. C’est intéressant de voir que ces mêmes personnages, mis dans un contexte SF, prennent tout de suite une autre épaisseur. Il manque la richesse de l’univers et l’imaginaire ironique.

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